Avant la révolution, à l’image des autres pays latino-américain, la majorité de la population cubaine était catholique. C’est alors que le régime castriste mit en place un Etat laïque et que les rapports avec la religion devinrent très vite tendus. Mais dans les années 90, au moment de l’effondrement du bloc soviétique, les cubains eurent besoin de trouver un réconfort auprès de la charité chrétienne. La ferveur religieuse reprit peu à peu.
C’est en 1992 que Fidel Castro autorise la liberté de culte sur l’île. En 1998, la Pape Jean Paul II est même venu en visite.
Outre le catholicisme, il y a également une poignée de juifs à Cuba (Il y a actuellement 5 synagogues sur l’île).
Le particularisme cubain : la Santería
Mais la forme de religion la plus répandue est sans nul doute la Santéria. Curieusement, les croyances religieuses des anciens esclaves africains se sont mélangées avec le catholicisme, donnant lieu à un culte afro-cubain.
Avec la crise économique et l’incertitude du lendemain, la Santería est de plus en plus influente… elle touche même les blancs ! On pense que la moitié de la population à Cuba en pratique. La Santería, ce n’est pas seulement une forme de religion… elle permet de maintenir la cohésion sociale et est également un moyen de conserver l’identité culturelle de l’île. C’est la reconnaissance et l’intégration de ses racines africaines.